Vie saine, écologique et éthique
Une question que je me suis posée lors des échanges avec Thierry sur le dialogue intérieur, c’est de savoir lesquelles des activités qui constitueront ma nouvelle vie sont saines, écologiques et éthiques, et dans quelle mesure, non seulement pour moi, mais pour mon environnement (les autres) et pour le monde (ou la société). Et est-ce un sujet dont il faut tenir compte pour choisir sa nouvelle vie, ou peut-on se contenter de suivre les désirs et les préférences de ses subpersonnalités ? J’ai commencé hier une enquête détaillée sur ce sujet, en faisant une liste de tout ce qui constitue ma vie, afin d’en tirer des conclusions. Ensuite, il s’agira de décider sur quels aspects de ma nouvelle vie je suis prêt, ou non, à faire des concessions. Et quelles concessions seraient acceptables ou non. Sans faire de concessions, il sera probablement difficile de continuer à vivre dans cette société, et dans ce monde. À moins de trouver un lieu de vie qui bénéficie de conditions bien particulières. Est-ce encore possible, et où ? Des conditions qu’on pourrait peut-être trouver dans une forme de communauté. On peut se demander si, dans le futur, il pourrait y avoir des sortes de refuges, des pays ou des régions où pourraient se retirer les personnes qui ne veulent plus vivre dans le système de société actuel. C’est un vaste sujet : un sujet d’écriture qui m’inspire, et pourquoi pas d’un nouveau site web.
Les trois choses qui me semblent le plus problématiques sont l’ordinateur, le téléphone portable et l’internet. Il est clair qu’elles ne sont ni saines ni écologiques ni éthiques, quel que soit le niveau auquel on les regarde. Mais elles permettent de communiquer, d’envoyer et de recevoir des messages et des informations, en dehors d’un petit groupe local qui peut communiquer en présentiel. Personnellement, j’utilise peu mon téléphone, mais j’utilise mon ordinateur pour la plupart de mes activités, et j’utilise l’internet pour les partager, c’est-à-dire pour la structure de partage que je suis en train de mettre en place et qui devrait servir de fondation à ma nouvelle vie. Donc, avant de continuer, ne devrais-je pas redistribuer les cartes de ma nouvelle vie ? Ou est-ce que ma nouvelle vie de 2022 sera une nouvelle vie temporaire, une nouvelle vie de transition, entre ma vie actuelle, et la nouvelle vie dont je rêve, qui dans l’immédiat, ne me semble pas encore très réaliste. Dans cette situation mondiale très instable et même explosive, il est difficile de faire des projets à long terme, ceux à court terme permettent de ne pas rester inactif et de faire quelque chose de plus sain que de s’inquiéter sur l’avenir.
8 novembre 2021, Chiang Mai